Pour oublier ma solitude et mes difficultés,j'ai bu tous les soirs pendant des années,et ce,malgré les reproches de mon fils de douze ans .Ce n'est qu'un examen médical qui m'a poussé à prendre conciencede la gravité de ma situation.
Une vie difficile à assumer
J'ai 42 ans,je suis divorcée depuis six ans, j'ai un enfant , une mére qui passe son temps à me critiquer et un pére qui dit oui à tous ses caprices.Le tableau n'est guère brillant. Pour couronner le tout. cela fait un an que je suis au chômage. J'ai quitté mon précédent boulot suite a des harcélements moraux de ma direction qui m'ont entrainés dans une dépréssion.L'acool a été mon seul refuge pendant des années pour oublier ce boulot et surtout mon absence de vie sentimentale. Maintenant je suis obligée d'y renoncer pour ma santé et pour mon fils.
L'alcool facile
Au début? j'ai commencé à boire lors de repas au travail, ou lors de soirées en famille.Aprés, j'ai ouvert une bouteille même quand j'etais seul. Dans les premiers temps un week-end sur deux,comme nous avons une garde partagée, je pouvais me saouler sans spectateur. Ensuite même la présence de mon fils ne me génait pas pour boire une bouteille par soirée. Je suis rentrée sans m'en rendre compte dans un engrenage qui rendait la solitude et le tristesse plus facile à suporter grâce à l'alcool. même quand je travaillais, il était facile de prétexter de fêter quelque choses pour prendre une boutellle de vin à la cafétéria. Quel type d'alcool? Du vin blanc, rouge peu importe. Tout, ce qu'il y avait dans le bar ou dans le frigo. Peu m'importait. (à suivre)