Bonne nouvelle !!!
Il semblerait que le vin 2007 soit fabuleux et raffiné…
Mais l’art de vivre en France serait aussi en péril car frappé par une grande peur, celle de na pas mourir guéri…
Alors, la référence à l’hôpital permettrait de conclure que tous les biens portants sont devenus des suspects du fait de leur pratique condamnable de vouloir Bien Vivre...
La profession du vin suggère donc d’user « sans modération » du millésime 2005 présenté comme fabuleux, à la santé de ceux qui souhaiteraient l’interdire et « vraisemblablement mourront un jour d’ennui ».
Voilà bien le genre de « discours» qui n’est que polémique et ne rend pas compte de la problématique de l’excès de consommation d’alcool et de ses conséquences plus ou moins graves, en fonction de la constitution, age et sexe desdits consommateurs.
La civette ne dépose-t-elle pas ses ordures à la source même où elle a bu ?
Celui qui vit prés de l’eau sait nager, certes, mais celui qui s’alcoolise est-il en mesure de savoir la dépendance dans laquelle il risque fort de tomber ? Et de comprendre que la terre ne refuse jamais un cadavre ?
Les Hommes ne naissent pas avec un capital santé égal et n’entretiennent pas leur véhicule physique tous de la même façon. L’usage de l’alcool n’est donc forcément pas sans conséquence sur leur présent et leur avenir, outre la reconnaissance aujourd’hui de la probable transmission de mémoires transformationnelles au niveau des gènes.
Oser pontifier une consommation de boissons alcoolisées sans modération me semble relever soit de la provocation, soit de l’ignorance volontaire des effets de tout excès éventuel sur l’Etre Humain.
L’augmentation sensible du degré alcoolique des vins français, depuis une dizaine d’années, viserait-elle notamment à procurer davantage de « non ennui » dans notre vie quotidienne ?
Mais alors, pourquoi ne pas utiliser le terme de « médicament » en vente libre ?...
Or, même un médicament ou complément alimentaire en libre diffusion rappelle toujours la nécessité de ne pas en abuser ou de l’utiliser avec l’accord du médecin.
Certes, souffrir à l’extrême, ce n’est pas mourir mais si l’usage de l’alcool conduit à une souffrance dans la dépendance pour certains d’entre nous, alors ne vaut-il pas mieux mourir d’ennui, en tout état de cause ? et les bénéfices n’en seraient pas minces : économie d’argent, de coût pour la collectivité et de mauvais exemple pour une jeunesse fréquemment à la recherche de repères stabilisants et constituants?