Je ne sais pas si vous avez regardé Envoyé Spécial hier soir mais il y avait un sujet sur l'alcool chez les mineurs.
J'avoue que celà fait peur de constater que les jeunes boivent de plus en plus jeunes jusqu'au coma éthylique.
Pour eux c'est une "défonce" (comme ils disent) ils ne boivent qu'aux fêtes mais elles se répètent souvent.
Qu'en sera-t-il de ces jeunes dans 10 ans ? je sais que tout le monde ne devient pas indépendant, fort heureusement,
mais les parents doivent être sensiblisés sur les risques.
Ci-dessous un reportage de l'émission d'hier soir :
Alcool, mineurs sous influence
Un reportage d’Hugo Plagnard et Vincent Kelner
Entre 2004 et 2007, les hospitalisations aux urgences pour ivresse chez les moins de 15 ans ont augmenté de 50 % en France. 16 % des jeunes de 13 ans et 41 % des jeunes de 15 ans ont déjà été saouls. 26 % des jeunes âgés de 17 ans ont déclaré avoir été ivres au moins trois fois au cours des douze derniers mois. Ados des quartiers chics du centre de Paris ou des vallées de Franche-Comté, cette recherche d’ivresse ne semble connaître aucune barrière sociale et géographique. La France serait-elle touchée à son tour par ce phénomène de "biture express" chez les plus jeunes venu des pays du Nord de l’Europe, Grande-Bretagne en tête ? Soleil d’automne, chars bariolés, rythmes lourds et entêtants… pour son dixième anniversaire, la Technoparade a fait vibrer une foule de 200 000 jeunes. Au milieu du défilé, une équipe de prévention emmenée par Franck Moulius, animateur à l’ANPAA (association nationale de prévention en alcoologie et addictologie). Son objectif : sensibiliser les danseurs aux risques d’une consommation excessive d’alcool. “Notre cible, cette année ce sont les mineurs car l’année dernière, nous avions été surpris par le nombre de gamins, garçons et filles, qui tournaient à la vodka ou au whisky et qui ont terminé dans le caniveau.” Dans le défilé, nous avons rencontré Manon, Tom et Alexandre. Ils ont 15, 16 et 17 ans et sont passés des sodas à la vodka, du jus de raisin au vin rosé. Champagne, gin, vodka mélangée à des jus de fruits, l’alcool, c’est leur “carburant”. Un compagnon "indispensable” pour faire la fête entre copains. Peu importe les risques. Rite initiatique qui sonne la fin de l’enfance, drogue culturelle qui permet de se désinhiber en soirée ou bien alors révélateur d’un mal-être chez l’adolescent, quel sens donner à ces alcoolisations massives ? Comment les prendre en charge ? Quelles réponses le gouvernement a-t-il trouvé pour endiguer ce phénomène alors que le lobby de l’alcool prépare une nouvelle offensive contre la loi Evin ?