La rechute ne survient pas au moment où l'alcoolique prend son premier verre.
Il s'agit d'un processus qui débute bien avant que la personne commence à boire.
Avant la rechute, l'alcoolique éprouve de la douleur et de l'inconfort lorsqu'il ne boit pas.
Cette douleur et cet inconfort peuvent atteindre un degré tel que l'alcoolique devient incapable de vivre normalement lorsqu'il ne boit pas.
L'inconfort peut devenir à ce point intolérable que l'alcoolique se dit qu'une consommation ne lui sera pas plus dommageable que la douleur de rester sobre.
RETOUR À LA NÉGATION
Difficultés à gérer son stress et à transiger avec ses émotions.
L'alcoolique devient incapable de reconnaître ce qu'il ressent.
Pour l'aider à supporter ces périodes d'inquiétude, de crainte et d'anxiété, l'alcoolique ignore ou nie ses sentiments.
FUITE ET COMPORTEMENT DÉFENSIF
Il évite toute situation ou toute personne qui le forcerait à se regarder objectivement. L'alcoolique se convainc qu'il ne boira plus jamais. La nécessité de suivre un programme quotidien de réadaptation lui semble alors moins important. L'alcoolique ne parle pas directement de ses préoccupations, mais formule plutôt des jugements personnels sur les comportements de ses amis ou de son conjoint. L'alcoolique devient compulsif ("accroché" ou "rigide") dans sa façon de penser et de se comporter. L'alcoolique commence à passer
plus de temps seul
. Il trouve habituellement de bonnes raisons et de bonnes excuses pour demeurer loin des gens.