ça devait arriver

Il y a un moment déjà que tu voulais tester ta dépendance.
(rassure toi tu n'es pas le seul)
Maintenant c'est fait, on ne peut pas revenir en arrière...
Alors ne culpabilise pas, remonte la tête à la surface (comme tu sais si bien le faire en plongée!) et n'ai pas honte. C'est bien d'avoir eu la sincérité de le dire. Mais pense au bien être que tu as retrouvé auprès de ta famille et de la galère dont tu t'es sorti brillamment. Si tu as besoin d'aide, nous sommes là. N'hésites pas à téléphoner si tu en as besoin. Et aussi, essaie d'en parler avec ta femme, tu sais que c'est un très bon remède. Il ne faut pas rentrer dans le mensonge, sinon tu t'enfonceras. Et puis, pense que ton fils ne te loupera pas pour te faire une réflexion..Il aime son papa, ne le déçois pas. Tu es un homme courageux, intelligent et je sais que tu t'en sortiras.
J'espère que tu seras à la réunion de mercredi et je te dis même sans te donner des ordres : tu dois venir.
Personne ne te jugera, bien au contraire.
Bon courage et toutes mes amitiés
Je t'embrasse

Merci de ta grande honneteté...
Cette envie de 'tester' te trottait dans la tête depuis quelque temps... et d'entendre des propos pas très fermes quant à l'abtinence n'aide pas non plus...

En somme on est "malade" de l'alcool quand on ne peux plus boire un verre et un rester là... sans continuer, sans recommencer... et ce n'est pas une question de volonté... mais de dépendance... de "maladie"...

Comme disait l'un de nous voici une quinzaine : un dérapage peut avoir un côté très positif si nous en tirons tout de suite les conséquences et redressons le tir très vite.... car l'accélération vient vite... très vite selon ceux qui en ont fait l'amère expérience.......

Sauter du haut d'une falaise... est risqué... Un sur 1000 ... sur 500.... sur 100 s'en sortira... et combien s'écraseront et resteront marqué à vie si toutefois ils n'y perdent pas la vie ??? Faut-il en faire l'expérience pour autant ??? où se fier à ceux qui ont vu les dégâts de "l'écrasement".. et conseillent d'éviter toute tentation - et plus encore "d'essayer" ???

..... M'est avis que pour l'alcool c'est itou ! aussi dangereux !

...et c'est tout aussi "criminel" de banaliser l'acte de reboire pour un malade de l'alcool..

Enfin, c'est mon avis... sans jugement sur les personnes... Nous, qui sommes "fragiles", avons besoin de nous "protéger" sur ce point... et ne pas écouter certains discours qui nous "fragilisent" encore plus...
* Restant bien entendu que "fragile" ne veut pas dire "faible" ... loin de là ! Il faut au contraire beaucoup de force de caractère pour accueillir, accepter sa 'fragilité' et vivre avec en toute liberté !


Courage à toi ! "Rescapé" une fois.... Tu le seras tout autant cette fois en repartant... du bon côté ! On est auprès de toi de tout Nous sommes tous sur le même chemin... pour s'aider à "durer".... s'épauler... et surtout ne jamais se juger comme dit si bien "lancia 75"...

Je t'embrasse de tout avec toute l'amitié que tu sais !

Un grand merci pour ta franchise, et cela est déjà un bon début pour ta remise sur pied. Reconnaître une erreur n'est jamais facile et c'est pourquoi je salue ton courage. Certains discours sont très néfastes, mais on ne peut rien contre la bêtise de certain que je ne nommerai pas ici mais que tout le monde aura reconnu et il faut faire avec en essayant de ne pas trop avoir à subir les conséquences de ces âneries. Par contre comme chacun le sait une expérience personnelle est plus bénéfique que tous les discours du monde ou toutes les mises en garde que l'on pourra faire valoir. Tu désirais depuis longtemps avoir le certitude d'être ou de ne pas être malade, maintenant tu as la réponse et c'est à toi d'en tirer les enseignements et les bénèfices de ceux-ci, alors courage, je sais que tu as la capacité de relevé le défi. Encore un fois merci et bravo pour ton courage.

Mon cher filleul,

Tu as essayé, tu es parti, et j'imagine que tu n'as pas trop envie d'y retourner.
Merci pour ta confiance qui m'a beaucoup touchée, même si je pense qu'en tant que maraine, j'aurais dû être plus attentive.

Malade à vie, ce n'est pas une catastrophe - j'en sais quelque chose, et je ne parle pas de l'alcool ! On apprend à faire avec. Et puis il y a tant et tant de choses à faire, de personnes à rencontrer (même les abrutis, je ne vise personne !), d'expériences enrichissantes que la maladie permet d'apprécier d'autant plus et d'autant mieux.

Il y a un amour heureux, celui de la vie.
Bisous.