pascal Invité
| Sujet: 1é Pas Jeu 17 Mai 2007 - 17:51 | |
| Mes premiers souvenirs avec l'alcool,j'étais sur les genoux de mes parents et de temps en temps,j'avais le droit à un petit canard (un morceau de sucre trempé dans un verre d'alcool fort) Au temps que je m'en rappelle,j'aimais ça.Plus tard c'était la créme de cassis,on disait que cela n'était pas fort,un petit fond de champagne aux grandes occasions voilà mes premiers contacts avec l’alcool, je n’avais pas 8 ans. Plus tard je réparerais mon vélos à la cave, juste à coté des alcools de mes parents je leur piqué les cerises à l’eau de vie. J’ai appris à déboucher les bouteilles de vin sans tire bouchon, même pas 14 ans . Voilà mes débuts avec l’alcool, et trente ans plus tard, voilà en résumé mes dernières années avec l’alcool: suspension de permis de conduire, passage devant un négociateur pour violence conjugale, divorcé à la rue, mise au placard par le travail, foie malade, le cerveau pas trop comme il faut J’allais jusqu’à m’oublier sur moi etc. Bien sûr c’est trente années que j’ai passé de cellule de dégrisement en hospitalisation psychiatrique, quelques postes cures (5 ou 6 environs),des pèriodes d'abstinence. J'e passe les conneries inavouable tellement j’ai honte (en y pensant, j’en ai la chaire de poule) voilà à quoi ce résume 30 ans de ma vie, sans oublier les larmes que j’ai fais verser et que j’ai versé moi-même, le mal être dans ma peau, l’envie de mourir.(la suite de mon témoignage plus tard peut ètre) |
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lancia75
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CLEHAULT
Nombre de messages : 39 Localisation : ESSONNE Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: bonjour Pascal.... Ven 25 Mai 2007 - 9:07 | |
| Désolée:oops: je ne lis tes écrits que tardivement mais ils m'ont interpelée. Comme dit ma camarade Lancia, beaucoup peuvent se reconnaître dans ton parcours. L'alcoolisme est un fléau qui s'abat dans toutes les familles. On a tous des alcooliques dans nos histoires familiales (grand-père, oncle, soeur, mère, mari, ....). Mais il est également international et n'éparge pas plus les pays pauvres que les pays riches. Les comportements vis à vis des alcooliques commencent à changer heureusement, grace aux associations, aux groupes de parole comme le nôtre, mais y a encore du boulot. Il y a un vrai racisme contre les malades de l'alcool, ça fait rire ou ça fait fuire, sauf ceux qui sont touchés personnellement (malade ou entourage) et on continue à féliciter et encourager ceux qui essaient d'arrêter la cigarette. Un grand classique dans le monde du travail. Impossible de dire à nos collègues autour d'une pause café qu'on a arrêté de boire (depuis 26 mois pour mon cas). Parler ici librement sur le forum ou à nos réunions du mercredi soir est un grand soulagement. Bon courage et à bientôt peut être. | |
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